Trop fait la teuf hier avec mes potes, dans le coaltar. J'ai déconné.
C'est le boxon. Des trucs machins bidules choses traînent aux quatre coins de ma piaule. Ça (s)chlingue!
Face au miroir, les tifs en pétard, j'ai la gueule de bois, je me suis pris une de ces cuites... c'est flippant.
Ce matin, oubliés le pinard et la clope.
Je me les caille à poil. J'enfile soutif, froc, futal et autres fringues. Mais où sont passées mes grol(l)es??
Comme une tarée, je me barre au taf, wesh, wech, je pète ma caisse...
Mon frangin me refile son biclou déglingué qui roule de traviole.
C'est pas mon kif, j'aurais voulu sa bécane.
Vachement à la bourre, je déboule à la boîte.
Pas le temps de me planquer, le boss me tombe sur le paletot.
Il est vénère et tire la tronche dans son nouveau costard à 10000 balles.
Je lui raconte des bobards. Je peux pas le blairer, m'en fous, j'en branle pas une.
Midi pétante, je me taille. Je file bouffer au bouiboui du coin, blindé, mais crado(t)...
Je m'en tape, j'ai la dalle. Je dégomme tout!
Arf, les boules, tout mon pognon y passe! J'ai plus un rond, c'est la dèche.
Pas le temps de roupiller ou de mater les keums, je checke mes rancards (rencards - rancarts - rencarts).
C'est pas la mort, mais ça me gonfle. Je vais pas trimer comme une malade alors que le boss fait un max de thune sur mon dos!
Pas de bol, j'ai chopé un mal de bide, je dégobille partout et j'ai la chiasse, un truc de (l)ouf.
Ça me s(a)oule.
Je rentre au bercail.
Après une bonne gamelle sous la flotte avec ce satané biclou, je reste plantée là, comme un piquet.
J'ai encore paumé les clefs de la baraque, j'en ai ma claque.
Je poirote (poireaute) le temps que les gosses rentrent du bahut, de quoi choper la crève.
Je me scotche devant un thriller qui fout les jetons, en m'enfilant des bonbecs.
Et là, le clébard me gnaque (niaque) le pif... Il est cinglé ce cabot!
Quelle journée merdique!!
J'ai trop le seum.
Un cacheton, et au pieu.