Hors métropole, chez les bobolais, les cotonois, les mongols (mog(h)ols) ou les mosquitos, un séjour colossal chiffré en kiloeuros tu concocteras.
Dès ton arrivée, attention à l'exposition solaire, c'est oncogène... tel un gastéropode dépourvu de sombrero, oblong sur le sable, tu rougeoieras.
En état de commotion, tel un halobios parmi les goujons, les holostéens et les colinots (mais pas de crocos) ton plongeon dans la rivière tu prolongeras.
Colombo, chorizo, hocco hormoné, hochepot, hotdog, lomo et ovibos cuits au tandoor, toi, l'omnivore glouton (vas-y mollo, attention à l'occlusion intestinale...), tu boulot(t)eras.
Les portions de soissons sauce choron aux croûtons et aux oignons, l'hommos (houmous) aux cornichons, au congélo poiroter, tu laisseras.
Quant à la sobronade hyposode et au niolo bourré de cossons et de cloportes, tu les composteras.
Pour les holosides, cougnou, cozonac, compote, lokoums (loukoums), boudoirs et bonbons tu tortoreras.
Au comptoir, les goulots de corton, dolo, ouzo et porto, point ne confondras.
A l'image d'un mixologue, soulon (soulot), des cocktails tu controuveras.
A l'horizon d'octobre, une hongroise aux paupières recouvertes de kohol et aux contours harmonieux dans une robe en longotte roulot(t)é de froufrous à foison, tu cotoieras.
Ton parfum composé de ionone tu cohoberas, et pour l'odorat ça cocot(t)era!
Au moment opportun, opération séduction, tu la convoiteras.
En osmose avec elle, toutes fonctions du néocortex en alerte, du popotin tu pogoteras.
Sous un iroko, une monodie folichonne, à l'image d'un coulon, tu roucouleras.
Une bague sertie d'héliodore et d'holoèdre tu proposeras.
Ta poupoule yoyot(t)era.
Vêtu d'un hoqueton hollofil garni de boutons, et de godillots (ou croquenots) confortables, en justes noces tu convoleras.
A la mairie, sur un ostinato, tout émotionné, des voeux tu prononceras.
En pâmoison point ne tomberas.
Un mouchoir coloris chocolat tu cochonneras.
Une obole ou un pourboire dans le corbillon tu pourvoiras.
Tes colocs et tes compagnons d'infortune s'émouvront, tu les poutouneras.
Une séance photos sous les cotillons, ponctuée de positions folklos, tu provoqueras.
Traversant les rondpoints, un convoi de monospaces motorisés au monergol, dans le peloton tu copiloteras.
Par les liens sacrés du conjungo, ta conjointe tu honoreras.
Dans votre cocon, en communion corporelle sur le polochon en molleton recouvert de tissu doupion, tu la cocoleras et la dorloteras.
Pas besoin d'olisbos ni de sodomie, cocorico (coquerico), tu consommeras.
Quant à concevoir un poulot ou une loupiote à pouponner, tu postposeras
(Pas question de jouer le couillon une seconde fois!!)
Ne grognonnez pas face à cette colonie de mots monotones.
C'est pas de la gnognot(t)e pour votre ciboulot, mais c'est indolore.
N'hésitez pas à laisser votre opinion depuis votre notebook, même incognito 🙂